En ce  #WorldRefugeeDay, je me retrouve à penser à cette adorable petite fille Razelle, et sa famille. Il y a deux ans je les ai rencontré dans Mafraq, en Jordanie. Le mot "mafraq" signifie "rupture" en Arabe. Et il y avait vraiment un effet de fracturation dans l'air alors que nous rencontrions les familles qui avaient fui la guerre en Syrie. Des gens brisés par la dévastation, traumatisés de voir des choses qu'aucun être humain ne devrait être forcé à voir. Nous avons écouté leurs histoires. Tout ce que nous pouvions offrir c'était notre volonté à les écouter. A apprendre. Il y avait tellement de gratitude. Le fait que quelqu'un les écoutait les soulager.
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Penser à ça aujourd'hui me brise le cœur. Alors que j'entends tellement de personnes dire que nous devrions fermer nos frontières; que nous ne devrions pas tenir compte des valeurs américaines légendaires gravées sur la Statue de la Liberté. Mon cœur a mal. Parce que ces gens ne sont pas des statistiques. Ils sont des familles. Des mères et filles qui ont faim et peur. Des pères qui ne peuvent pas dormir parce que leurs corps sont remplis d'adrénaline de cette crainte profonde que des gens viennent pour faire du mal à leurs familles. Ces gens pourraient être moi. Pourraient être vous. Ils sont nous.
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Pendant un jour comme aujourd'hui, s'il vous plaît rappelez-vous en. Même si je ne prétends pas savoir quelle est la réponse à ce problème complexe pour aider tout le monde, je sais une chose c'est qu'il n'y a pas de "nous" et "eux." Il y a seulement un "nous" collectif. Et nous le devons à l'humanité de se souvenir que nous ne faisons vraiment qu'un. Nous le devons à nos semblables pour témoigner de leur humanité. Pour les voir. Les reconnaître. Et de ne pas se protéger de la réalité de souffrance. C'est ainsi que nous commencerons à changer les choses ...